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chaveroundworld
18 juillet 2007

Chine (Sichuan nord + tibétain)

Je prends l’avion de Bangkok à Chengdu (province du Sichuan, Chine). J’y étais déjà venu, mais j’avais20070725184623 l’impression d’avoir bâclé cette région. Peut-être était-ce dû à la fatigue accumulée les mois précédents ?

Sans perdre de temps, je prends un bus pour Songpan, dans le nord du Sichuan.
À cause d’un éboulement sur la route, le trajet se fait en 11 heures au lieu des 8 heures usuelles. Décidément, mon dos et mes fesses me rappellent que j’ai dépassé la trentaine…
Embouteillage_monstre_entre_Chengdu_et_Songpan___Sichuan___Chine
Dès mon arrivée à Songpan, je m’inscris pour une randonnée de 2 jours à cheval dans les montagnes.
De bon matin, notre groupe se constitue : une douzaine de touristes et presque autant de guides de la région. Je suis aux anges, les trois-quarts des guides sont d’ethnie tibétaine.
Rando___cheval_alentours_Songpan___Sichuan___ChineIl pleut et il fait froid (10°C), mais la compagnie qui organise le trek est bien organisée, elle nous fournit d’excellents ponchos imperméables.
On quitte la ville de Songpan pour emprunter des sentiers de montagnes. Les chevaux et les mules (qui portent notre matériel nécessaire au campement) sont impressionnants d’agilité. Ils crapahutent au bord des falaises sur des pistes très pentues et caillouteuses sans sourcilier.
Dans la brume, on devine quelques yaks qui paissent.
Pourquoi ai-je donc mis un caleçon et pas un slip ! Aïe !...

Campement___rando___cheval_alentours_Songpan___Sichuan___ChineLe campement est installé vers midi près d’une petite route goudronnée.Tib_tains___magasin_de_proximit____rando___cheval_alentours_Songpan___Sichuan___Chine
Juste à côté du campement, il y a une petite cahute en matériaux naturels qui fait office de magasin de proximité tenu par des Tibétains. Il n’y a pas grand-chose, mais il y a bien sûr de la bière à température ambiante (donc fraîche…).

Dans l’après-midi, on gagne à pied le parc naturel de Mounigou Gulley dans la vallée de Mouni. Plusieurs sources d’eau cristalline dont la température reste constante tout au long de l’année (environ 11°C) alimentent des cours d’eau qui forment Mounigou_Gulley___Vall_e_de_Mouni___alentours_Songpan___Sichuan___Chinedes bassins aux couleurs turquoises magnifiques, le tout dans un cadre alpin.

Dans le parc, un bassin a été aménagé pour la baignade.
De jeunes Chinois (Han je pense) tiennent absolument à ce que les rejoignent dans le bain. Malgré la température, je cède et comme il n’y a pas de douche au campement, je serai au moins presque propre après cela…Mounigou_Gulley___Vall_e_de_Mouni___alentours_Songpan___Sichuan___Chine
On a l’impression de se baigner dans du Perrier avec une légère odeur d’œuf pourri. C’est l’acide sulfurique (à petite dose ici) qui rend l’eau pétillante et qui lui donne cette odeur.
Je fais des démonstrations de nage papillon et de saut périlleux arrière à la plus grande joie des jeunes. Ce n’est pas de la frime, c’est un moyen de communiquer sans mots…

Après avoir séché et m’être rhabillé, en me baladant sur des sentiers moins pratiqués du parc, je rencontre Tib_tains___Mounigou_Gulley___Vall_e_de_Mouni___alentours_Songpan___Sichuan___Chinedes jeunes Tibétains qui poussent la chansonnette et qui d’après moi sont employés à la maintenance du parc. Ils parlent tibétain, sichuanais et mandarin, mais malheureusement pas anglais. Ils me font signe pour que je m’asseye avec eux. La discussion tourne court après le classique « wo shi faguoren » (je suis Français), je décide donc de leur faire voir certaines prises de vues faites avec ma caméra vidéo.
Ils ont adoré les séquences de tyroliennes, de speed-boat sur le Mékong (lire épisode sur le Laos) et surtout, de reconnaître des amis ou de la famille que j’avais filmésMounigou_Gulley___Vall_e_de_Mouni___alentours_Songpan___Sichuan___Chine quelques heures auparavant.
Voilà comment passer de superbes moments parmi ce peuple fabuleux avec des images et des gestes accompagnés d’onomatopées pour toute explication.
Nous retournons tous ensemble vers la sortie du parc et j’en profite pour filmer 2 jeunes filles qui chantent tout en marchant sur les bords des bassins aux couleurs turquoises. Vraiment charmant.
Un Chinois qui fait partie de mon groupe de touristes m’explique que la chanson est pour moitié en sichuanais et pour moitié en tibétain.
Au revoir chaleureux de cette petite bande de joyeux lurons.

Campement___rando___cheval_alentours_Songpan___Sichuan___ChineDurant ces 2 jours, les guides nous préparent d’excellents repas sans aucune protéine animale (mais les champions dans ce domaine, ce sont tout de même les Indiens). C’est très bien comme cela. L’ensemble des besoins en acides aminés est couvert par des produits végétaux. Heureusement que l’humanité ne consomme pas autant de protéines animales que les Occidentaux (ou pire, que les Nord-américains), la planète serait bien incapable de répondre à une telle pression énergétique.

Les tentes doivent être conçues pour le gabarit des Chinois : même en diagonale, j’ai la tête et les pieds qui touchent la toile. Ensuite, j’ai les reins et les fesses en compote. De plus, la température chute brutalement dès que le soleil disparaît derrière lesEnfant_tib_taine___rando___cheval_alentours_Songpan___Sichuan___Chine montagnes. Et enfin, mon sac de couchage a pris l’eau au niveau des pieds.
Bref, pas terrible la nuit.
Le lendemain, j’ai les yeux aussi bridés que ceux de mes guides…

Pont_couvert___village_tib_tain___rando___cheval_alentours_Songpan___Sichuan___ChineNous empruntons un chemin différent de celui de l’aller. Nous traversons un village tibétain. Un moulin à prière est actionné par le courant de la rivière avoisinante. Des ponts en bois sont couverts avec une jolie structure en bois et des tuiles grises.
Vers midi, nous faisons une petite pause « lait de yak et pain tibétain » sur un plateau, duquel on aperçoit les magnifiques « Ice Mountains ».Rando___cheval_alentours_Songpan___Sichuan___Chine

Pour revenir au siège de la compagnie « Horse Trek », nous devons traverser toute la ville de Songpan. C’est folklorique avec toutes ces voitures et tous ces camions qui foncent autour de nous.

Avant le dîner, j’essaie un massage tibétain. C’est un jeune aveugle qui opère et qui réussit le tour de force de remettre mon dos à neuf.

Petite balade dans Songpan durant la matinée.
Ce village fortifié dont les murailles d’enceinte ont été rebâties, est accessible par des ponts couverts qui Mur_d_enceinte___Songpan___Sichuan___Chineenjambent une petite rivière qui borde la citée au nord et à l’ouest.
L’endroit est assez cosmopolite, on peut y croiser des Tibétains, des Han traditionnels et des Han musulmans (les Hui il me semble, dont les hommes portent la calotte blanche et les femmes un petit voile ne couvrant que le haut de la tête).
Sur les devantures des magasins, les inscriptions sont autant en chinois qu’en tibétain et parfois en arabe.Parc_naturel_de_Jiuzhaigou___Sichuan___Chine

J’enchaîne avec 3 heures de bus jusqu’au complexe touristique situé à l’entrée du parc de Jiuzhaigou (« djiou-dzaï-gow »).
Je n’aime pas du tout le tourisme de masse, mais le tourisme de masse chinois est pour moi leParc_naturel_de_Jiuzhaigou___Sichuan___Chine comble de la répulsion. Or, Jiuzhaigou est l’une des destinations prisées par les Chinois et nous sommes mi-juillet. Je crois que même à Disneyland, il n’y a pas autant de bus stationnés sur les parkings…
C’est décidé, demain, je serai à l’ouverture du parc (7h00) afin d’éviter la cohue…
Soit dit en passant, et je me répète peut-être, c’est fou cette frénésie qu’ont les Chinois pour le tourisme sur leurs propres terres. Je pense que ce phénomène a moins de 5 ans. Ce qui est bien, c’est que dès qu’il s’agit de « souffrir » un petit peu (marche au soleil, balade à dos de cheval, ou nuit sous la tente), il n’y a plus personne. Seuls les fous d’Occidentaux et un peu les Japonais et les Coréens, veulent pratiquer…

À 7 heures moins 5 je suis donc à l’entrée du parc. Il y a déjà foule.Parc_naturel_de_Jiuzhaigou___Sichuan___Chine
Il paraît qu’il y a 20.000 visiteurs par jour en moyenne ! À 99,99% composés de Chinois.
Je fais toute la visite (une dizaine d’heures) avec Thomas, un Suisse Roman que j’ai rencontré dans mon dortoir. Il parle entre autres français et un peu Mandarin.
Je crois que le verbiage est de trop pour décrire ce bijou de la nature qu’est Jiuzhaigou, le mieux est de découvrir les photos : bassins turquoises, cascades, forêts alpines se Parc_naturel_de_Jiuzhaigou___Sichuan___Chinesuccèdent à un rythme incroyable…

La visite est extrêmement bien organisée : navettes permanentes dans tout le parc, sentiers hyper bien balisés (avec parfois des pontons en bois pour enjamber les zones marécageuses), et chose qui m’étonne un peu : pas un papier pas terre. Il faut dire qu’au tarif de 220 YUANS (2.600 F CFP, soit 21,3 EUROS, bus compris), seule la bourgeoisie chinoise peut se permettre une telle visite.

Tôt le lendemain, je prends le bus jusqu’à Huanglong, un autre petit bijou de la nature. La visite peut se faire en 4 heures : ce sont là une succession de bassins créés par des travertins calcaires dont l’eauParc_naturel_de_Huanglong___Sichuan___Chine extrêmement limpide fait penser aux plus beaux lagons de Polynésie, en plus hallucinants…
Je fais la visite avec un couple de Néo-zélandais (qui habite Hong Kong), une Coréenne (qui vit à Xi’an), un Japonais et un Israélien, tous rencontrés à l’entrée du Parc_naturel_de_Huanglong2___Sichuan___Chineparc.

Je suis étonné de voir que le Japonais arrive à communiquer par écrit avec les Chinois sans jamais avoir appris leur langue. Il m’explique qu’en effet, au lycée japonais, les élèves doivent apprendre à écrire et à lire l’ancien japonais qui est très proche des pictogrammes chinois.

Après quelques heures de bus puis de taxi entre Huanglong et Songpan, nous nous retrouvons tous (Néo-zélandais, Coréenne, Japonais et Israélien) à Songpan pour un dîner cosmopolite.

Retour à Chengdu : 8 heures de bus. Ouch !

Hot_Pot___Chengdu___Sichuan___ChineJe retrouve Tim et Barbara, les deux Néo-zélandais rencontrés à Huanglong. Nous allons dans un restaurant spécialisé dans le « Hot Pot », un genre de fondue chinoise hyper épicée, typique de Chengdu. Bien qu’on ait demandé de ne pas trop forcer sur les épices, nous trouvons tout de même que ça arrache ! Délicieux néanmoins.

Je prends le bus (8 heures) pour Kangding, la première ville du Sichuan où les Tibétains deviennent majoritaires.
Je passe de l’été (35°C et 80% d’humidité à Chengdu) à l’hiver (6°C le matin àKangding___Sichuan___Chine Kangding).
La municipalité de Kangding est assez moche depuis que les Chinois y ont construit des buildings à la mode communiste, mais elle conserve un certain cachet par endroits.
Dans les alentours : de magnifiques monastères tibétains.

Temple_Nanwu___Kangding___Sichuan___ChineJe prévois ensuite d’aller dans les pâturages de Tagong, une région typiquement tibétaine encore plus à l’ouest. J’apprends malheureusement qu’il y a un col à passer. Impossible cependant de savoir quelle est son altitude. Cela me fait un peu stresser (lire épisode au Yunnan tibétain)… Tant pis, je ne me suis pas tapé autant d’heures de bus pour me limiter à Kangding. Je gobe donc mes pilules d’herbes tibétaines un jour à l’avance et j’achète une petite bonbonne d’oxygène portative (20 YUANS, soit 234 F CFP ou 2,00 EUROS).
Je rencontre Andrew (du New Jersey) et Nadaz (d’Israël) dans le dortoir de Kangding qui vont également à Tagong.
Le lendemain nous nous levons tous les trois à 5 h du mat pour prendre le bus.Vieillard___Kangding___Sichuan___Chine
Ils avaient déjà leurs tickets, pas moi.
Les guichets m’ayant dit « no bus to Tagong » (j’apprends par après qu’ils ont en fait des quotas de ventes de tickets aux touristes étrangers à ne pas dépasser), je me rabats sur les minibus un peu plus chers, néanmoins raisonnables après négociations.
Le conducteur et les 3 autres passagers sont tous Tibétains.
Nous attaquons la montée. Après une heure, je demande au pilote par signes si l’on va encore continuer à grimper. Il me fait comprendre que non.
Effectivement, au niveau du col qui s’avère n’être qu’à 4 mille et quelques mètres, j’aperçois le chörten (ou stûpa) entouré de drapeaux de prière qui marquent le passage.
Quelques flocons de neige fondante tombent du ciel (on est le 21 juillet !).
Le conducteur fredonne des mantras en tibétain durant le passage du col. Pour conjurer le mauvais sort ?

Moi mis à part, tous les passagers descendent dans un petit village à mi-parcours. Afin de rentabiliser sa course, le chauffeur s’arrête dans une petite pension pour récupérer des Chinois qui veulent aller jeter un coup d’œil aux prairies de Tagong, ce qui constitue pour eux une parenthèse dans leur périple à vélo entre Chengdu et Lhassa. Parmi eux, il y en a un qui a pédalé depuis Shanghai ! Je retire ce que j’ai dit précédemment sur les Chinois qui ne veulent pas faire d’efforts…

Famille_tib_taine___entre_Kangding_et_Tagong___Sichuan___ChineLe temps que les cyclistes en sursis se préparent, le chauffeur m’invite à m’asseoir à la tablée de la famille tibétaine. Nous buvons du thé et nous mangeons des petits momos (pâtés tibétains). J’adore ces moments simples où le dialogue se fait par des gestes et des expressions du visage et où ils me font comprendre que je suis loin d’être un intrus parmi eux.

J’arrive enfin à Tagong et retrouve Andrew et Nadaz. Nous prenons une chambre à trois.
Nous sommes à 3.700 m d’altitude.
Il fait gris et froid depuis plusieurs semaines et il y a des averses très régulièrement.Ext_rieur_Temple_de_Tagong___Sichuan___Chine
Tagong c’est un peu le far-west de la Chine, même si la moto a supplanté le cheval et qu’une petite minorité de Tibétains se grime en habit « excessivement traditionnel » dans l’attente qu’un touriste la prenne en photo en échange d’un petit billet.
En dehors de ces cas isolés, plus des trois-quarts des habitants ont conservé la belle vraie tenue locale. Les hommes ont souvent les cheveux longs, ils portent le chapeau et la veste à manches très longues (elles tombent jusqu’au niveau des genoux).
Autour des temples et des chörten, de nombreux moulins à prières sont actionnés Tagong___Sichuan___Chinepar les dévots. Ces derniers ont également des moulins à prières portatifs qu’ils font tourner en marchant dans les rues.
Des drapeaux de prières sont abondamment fichés sur toutes les montagnes aux alentours.

Après avoir été interdites par le Parti Communiste Chinois, les funérailles célestes sont désormais à nouveau autorisées.
Quelque temps après la mort du défunt bouddhiste tibétain, son corps est découpé au couteau par un Tomden (maître de cérémonie) en grands lambeaux tandis que les os et le cerveau sont broyés avec de la farine d’orge.
Le Tomden s’éloigne ensuite et laisse les vautours frénétiques emporter le tout vers les cieux.
Cette traditioExt_rieur_Temple_de_Tagong___Sichuan___Chinen a un double usage : spirituel et pratique.
Spirituel car le corps n’est qu’un simple véhicule pour l’esprit, et que dans le cadre du cycle de la vie, son don constitue un acte de générosité envers les vénérés vautours (représentants du dieu Dakinis).
Pratique car, dans ce pays, le sol est très souvent gelé (donc difficile à creuser) et le bois est rare (ce serait du gaspillage que de l’utiliser pour les crémations).
Les rares fois où des touristes sont invités à assister à cette cérémonie, il leur est bien entendu fortement déconseillé d’utiliser appareils photos et caméras.
Source : Lonely Planet.

Nous partons de bon et frais matin (avec Andrew et Nadav) sous la pluie et le ciel gris pour une petiteP_turages_de_Tagong___Sichuan___Chine randonnée dans les environs de Tagong.
Il y a quelques monastères intéressants que nous visitons pour partie.
Nous aidons des Chinois dont le 4x4 est embourbé.
Vers 11 h, soudainement, nous avons droit à une belle éclaircie. Nous décidons de grimper sur une grosse colline (qui doit tout de même culminer à 3.800 m) pour mieux apprécier le paysage.
Temple_et_cavaliers___p_turages_de_Tagong___Sichuan___ChineArrivés au sommet, nous avons droit à une splendide vue à 360°, avec en prime et en vrac : pics acérés et enneigés, collines dodues et verdoyantes, fleuves argentés, monastères aux toits dorés étincelants, stûpas patinées, paisibles troupeaux de yaks, marmottes affairées, vautours tournoyants, fleurs multicolores et fraises des bois…

Vers 17 h, sur le retour, le mauvais temps reprend le dessus. La température chute brutalement…Scarab_es_turquoises___fleurs_jaunes___p_turages_de_Tagong___Sichuan___Chine
P_turages_de_Tagong___Sichuan___ChineJe prends évidemment froid…
Ayant sauté le déjeuner, arrivé à la pension, je m’avale un chocolat bien chaud et un porridge à la mode locale, délicieux. Je ne peux pas en dire autant du thé au beurre de yak (au goût rance)…

Le soir, avec Andrew et Nadav, nous retrouvons les Chinois au 4x4 malheureux, pour un gros dîner tibéto-chinois.Moulins___pri_re___ext_rieur_Temple_de_Tagong___Sichuan___Chine

Le lendemain, tandis que mes 2 compagnons continuent vers l’ouest, je reprends le minibus pour Kangding. J’enchaîne presque directement, après une nuit à Kangding, sur 6 heures de bus pour Chengdu.

Demain, je prends l’avion pour Urumqi (« ouroumchi »), province du Xinjiang (« Chine-djiang ») au nord-ouest de la Chine. Je change sérieusement de décor…

Plus de photos sur :
http://www.flickr.com/photos/9328599@N03/sets/72157601036481132/detail/
et sur : http://www.flickr.com/photos/9328599@N03/sets/72157601821803237/detail/

Toutes mes photos sur :
http://www.flickr.com/photos/9328599@N03/sets/

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Commentaires
Y
J'aime bien recevoir un de tes emails car je me le garde dans un coin et je l'ouvre dès que j'ai 15 minutes devant moi. Je prend le temps de lire ta prose (qui pourrait effectivement s'étoffer de plus d'anecdotes quotidiennes...) de scruter tes photos... Le problème une fois que j'ai terminé de te lire reste, dans mon cas, une furieuse envie de repartir sur les routes...<br /> Continue de nous faire rêver...
T
Mouais...<br /> <br /> On m'ôtera pas de l'idée que regarder des petits crabes au pays de la bière, du soleil et des femmes pas chers, c'est quand même pas la fin du monde...
N
Comment coutume et modernité peuvent se mêler !!!<br /> <br /> Je viens de consulter ton album sur FLICKR en zoomant sur la photo de la jeune enfant tibétaine qui au premier regard m'avait séduite par les couleurs sublissimes de sa tenue, et qui me rapelle un album de WORLD Music "Green Planet: Tibet" que j'écoutais il n'y pas si longtemps, je n'avais pas prêté attention à ce qu'elle tenait entre les mains, Quelle CONTRASTE !!!<br /> J'ADORE cette dualité et d'autant plus cette photo !!!<br /> Nat...
N
Je fais parti malheureusement de ces gens incapables de surmonter ces contrariétés.<br /> <br /> Mais grâce à tes récits nous pouvons ainsi partager tes aventures sans toutefois nous couper de notre confort urbain, évidemment nous ne ressentons pas les mêmes émotions et ces heureuses et belles rencontres, mais grâce à toi nous apprécions d'autant plus le confort dans lequel on vit et nous nous plaignons un peu de moins de nos tracasseries qui sont faut le dire insignifiantes face à ce que peuvent vivrent ses peuples.<br /> <br /> Tes photos sont sublissimes notamment celles de la Rando à cheval aux alentours de Songpan.<br /> GRANDIOSE !!!<br /> Les portraits de personne prises sur ta route, notamment celle du vieillard, qui respire le respect et la joie simple d'être vivant, celle également de l'enfant tibétaine.<br /> J'aimerai les mettre toutes en fond d'écran.<br /> @ bientôt, Nat...
C
À la lecture de certains commentaires un peu extatiques (j’en remercie chaleureusement les rédacteurs), je me demande si ne je devrais pas aborder un peu plus souvent les petits désagréments quotidiens qui surviennent dans un tel voyage mais qui à mes yeux sont assez insignifiants.<br /> <br /> Je pense par exemple :<br /> - aux interminables et inconfortables trajets en bus hyper bondés (sans parler des odeurs),<br /> - aux pensions dans lesquelles on dort qui n’ont ni climatisation (les nuits, selon les endroits peuvent être très lourdes), ni eau chaude, ni insonorisation, ni lit Epéda multi spires…<br /> - aux aliments disponibles assez peu variés et qui ne correspondent pas toujours à nos goûts d’Occidentaux,<br /> - aux toilettes publiques à la turque parfois vraiment immondes,<br /> - à toutes les petites arnaques quotidiennes qu’il faut déjouer. Nous sommes riches, ils sont pauvres, ils essayent juste de créer un (minuscule) flux en leur faveur…<br /> - au fait qu’il arrive, pour des raisons pratiques, de sauter 1 voire 2 repas, ou de ne pas pouvoir prendre de douche durant 2 jours,<br /> - aux moments où on se retrouve seul et malade dans une ville qu’on ne connaît pas…<br /> Ah, j’oubliais de dire que ma garde-robe n’est constituée depuis 6 mois que de 5 T-shirts, 3 pantalons et 2 shorts (au moins, pas de soucis de choix le matin)…<br /> <br /> Certaines personnes sont incapables de surmonter ces petites contrariétés, et ne peuvent plus du tout apprécier toutes les belles choses décrites dans mes articles. C’est vraiment dommage, car c’est en voyageant de la sorte (sans être crade pour autant) que je trouve que l’on fait les plus belles rencontres…
chaveroundworld
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